Un grand hebdomadaire français a regroupé plusieurs témoignages de condamnés à mort dans certains états des USA, propos exprimés avant leur exécution. Beaucoup font état de révolte, mais je n'ai pu rester insensible à ce qu'a exprimé Michaël W. H.
“D'abord, je voudrais présenter mes sincères regrets à la famille d'Amy (sa victime). J'ai causé beaucoup de peine, de douleur, de chagrin, de souffrance, et cela me remplit d'une très profonde tristesse. Je sais que cela ne la ramènera pas parmi nous… Sachez cependant que je ne suis plus aujourd'hui la personne que j'étais : cette personne est morte… J'aimerais aussi dire à ma famille : j'ai provoqué en vous beaucoup de souffrance, je vous demande de me pardonner. Je suis un grand gaillard qui pleure comme un bébé ; mais je ne pleure pas sur moi-même ; je pleure sur ceux qui ne sont plus, sur ceux qui meurent… et qui ne connaissent pas Dieu, qui n'ont pas été délivrés de leurs péchés.
Je suis resté en prison treize ans. Mais je n'étais pas enfermé en moi-même, pendant toutes ces années, j'étais libre, car le Christ m'a changé. Même si je dois mourir pour ma faute, il a payé pour la mienne, plus que tout ce que je pourrais lui rendre ! ”
Lecteur, connaissez-vous cette liberté et cette paix, qui émanent des paroles de Michaël, quelques minutes avant sa mort ? Certainement vous n'êtes pas un criminel, mais vous avez besoin du même Sauveur que lui : Jésus Christ.
Écrire commentaire