Dans le cadre d'une enquête sur les centres d'intérêt des gens et leurs priorités, le Washington Post a mené l'expérience suivante: on a demandé à Joshua Bell, virtuose du violon, de jouer dans une station de métro à Washington. Deux jours auparavant, un concert qu'il donnait au théâtre de Boston affichait complet avec des prix proches de 100 dollars la place.
Par une froide matinée de janvier 2007, il a joué pendant plus de quarante minutes dans une station de métro à une heure de pointe. Seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un moment. Une vingtaine, sans s'arrêter, lui ont donné de l'argent. Une seule sur plus de mille l'a reconnu.
Une des conclusions à tirer de cette expérience pourrait être celle-ci: si nous n'avons pas un instant pour nous arrêter, reconnaître et écouter l'un des meilleurs musiciens au monde, combien d'autres choses manquons-nous?
Chaque jour des millions de personnes passent à côté de Dieu, sans le voir et sans l'entendre, comme s'il n'existait pas. On le relègue dans les édifices religieux alors qu'il est là tout près de nous, prêt à se révéler dans notre quotidien. Comme des passants trop accaparés par leurs affaires, nous n'avons pas le temps de nous arrêter pour prendre la mesure de son amour envers nous et du don qu'il nous a fait en nous donnant Jésus.
“Bienheureux… ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent!” (Luc 11. 28)
Écrire commentaire