Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé toi est ta famille.
Actes 16:31
Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut.
2 Pierre 3:15
Car vous êtes nés à une vie nouvelle, non d'un homme mortel, mais d'une semence immortelle : la Parole vivante et éternelle de Dieu. En effet, il est écrit : Tout homme est comme l'herbe des prés, toute gloire humaine comme la fleur des champs. L'herbe sèche et sa fleur tombe, mais la Parole du Seigneur demeure éternellement.
1 Pierre 1 : 23-25.
Le témoignage qui suit, sera je l’espère une source de joie d’espérance, et d’encouragement afin de persévérer sur le chemin étroit qui mène à la vie éternelle.
Mon père est né dans la campagne algérienne, dans une famille musulmane. La vie y fut difficile et très jeune le désir de rejoindre la France se manifesta.
Quand le jour fut venu de vouloir quitter ses racines familiales, cette Algérie alors française, pour partir au loin vers un avenir plus radieux et bien plus heureux, il prit alors ses affaires et le cœur rempli d’espérance il s’engagea sur les routes qui le menèrent bientôt en France.
Travailleur et docile il ne s’enquérait pas de logis trop cossu, mais courageux, il se contentait de peu.
Le travail aux champs et ses difficultés, la précarité et le manque de reconnaissance de ses employeurs ne faisait que bâtir en lui un caractère trempé et peu impressionné.
Grand et gaillard son physique fut le rempart d’invectives gratuites et de remarques racistes.
Il avait alors 17 ans, il balbutiait quelques mots de français et sa couleur de peau le différenciait du français lambda.
De dire qu’il ne fut jamais découragé par la pénibilité du travail ou bien décontenancé par le mode de vie occidental je ne sais, mais Dieu mis sur son chemin une jeune femme française de la campagne corrézienne avec qui il eut 8 enfants.
A l’époque ce genre de mariage mixte n'était pas très en vogue et peu apprécié.
Les personnes que côtoyèrent mes parents leurs firent souvent remarquer la bonne éducation de leurs enfants.
Les années passèrent et nous fûmes bientôt tous grands, du moins assez pour essayer de comprendre pourquoi nous étions vivant. Dieu se souvint certainement dans ses bontés des prières de notre arrière grand-mère du coté maternelle qui fut très pieuse.
Ma mère nous signifia qu’elle se rendait fidèlement à chaque fête religieuse et qu'elle craignait Dieu.
Ce zèle fut transmit à notre grand-mère et notre grande tante qui offrirent leur vies pour Jésus et passèrent toutes deux par les eaux du baptême.
Je suis persuadé que ces belles âmes aimantes intercédèrent pour le salut des âmes de leur famille.
Revenons à notre père qui en France ne vivait pas une sainte vie. En effet fumeur, il s’intoxiqua la santé durant de nombreuses années. Le tiercé fut son compagnon dominical et la colère un fidèle trait de caractère.
Lorsque mon grand frère passa par les eaux du baptême, mon père abandonna la cigarette et se rapprocha de la religion de ses pères à savoir la religion musulmane. Son zèle religieux redoubla quand je passais à mon tour pas le chemin de la foi en Jésus Christ. L’année qui suivi mon petit frère se converti également.
Je me souviens à cette époque ses colères furent bien plus intenses, elles se traduisaient par la destruction partielle ou complète de mes cassettes audio chrétiennes et de mes Bibles.
Il m’ordonna maintes fois de quitter la maison.
Le plus triste fut quand le dimanche matin, il rentrait dans notre chambre en larme pour nous convaincre de na pas assister au culte.
Les jours et les années s’écoulèrent, mon père fut empreint d’amertume et d’incompréhension envers ce que nous étions devenus. Ses enfants ne pouvaient pas lui enseigner les voies spirituelles car selon ses dires il était né avant nous. Têtu et virulent il prenait souvent un malin plaisir à se moquer de nous et de notre foi.
Mais dans toutes ces choses nous avions la conviction que Jésus régnait.
Dieu a promis que si nous croyons nous serions sauvés nous et toute notre famille, alors contre toute espérance nous confessions les promesses de Dieu.
Les années défilent ainsi que la force de l’homme, avec le temps l’arthrose se fait plus sentir, le cœur de mon père s’affaiblit.
Il est par le temps devenu moins virulent dans ses propos et dans sa manière d’agir mais son cœur reste inexorablement insensible à la parole de Dieu.
Dieu nous dit que d’un cœur de pierre il fait un cœur de chair, oui rien n’est impossible à Dieu.
Ézéchiel 36:26
Nous priions, nous intercédions chaque jour pour nos bien-aimés.
Mon père fut le musulman le plus sincère que j’ai pu connaitre, certains adeptes de la mosquée nous ont témoigné que son assiduité surpassait celle de ses compagnons de foi.
Il était fidèle dans sa religion, sincère dans ses convictions.
Il ne savait pas lire l’arabe donc par conséquent il ne pouvait pas lire le coran. Il croyait et recevait favorablement tous ce qui provenait de l’enseignement religieux coranique.
Ce qui caractérisait parfaitement mon père était son intégrité.
Le temps passa et les médecins diagnostiquèrent à mon père un cancer des poumons.
A 80 ans, ils signifièrent qu’à son âge l’évolution était relativement lente.
Mon père fut attaché a sa foi jusqu’au dernier jour.
Je me souviens sur son lit de mort lui avoir dit que Jésus l'aimait, mais il crispa son visage comme pour me dire de le laisser tranquille avec ce Jésus.
Rétrospectivement, nous pensions que Jésus allez guérir notre père. Mais c’est le réflexe humain de chacun. Au delà de la religion nous pensons tous que la vie prendra systématiquement le dessus, nous ne pouvons envisager la mort.
Quelque temps après cette épreuve j’ai lu le témoignage d’un ancien joueur international de football, Rio Ferdinant; lorsque sa femme atteinte d’un cancer du sein est venu le voir dans la cuisine pour lui parler des enfants et lui suggérer la marche à suivre si toutefois elle venait à mourir. Il témoigne qu’au même moment il lui coupa la parole et lui répondit qu’elle ne mourrait pas. Pour lui ce fut inenvisageable. Elle mourut quelques temps après et je me reconnu dans se témoignage.
Dieu nous mit à cœur de Jeûner, nous sentions que la mort était proche sans toutefois la nommer.
Le jeûne d’Ester nous apparut la chose inéluctable à accomplir.
Par la grâce de Dieu nous pûmes accomplir ce vœu. Mon père perdit rapidement beaucoup de force, lui qui quelques jours avant, pouvait communiquer et nous partager le fait qu’il avait vécu une belle vie.
Mais les temps de Dieu ne sont pas ceux des hommes. Nous percevions en ces temps de ténèbres qu’un esprit musulman se mouvait puissamment dans la maison. Comme si mon père était né musulman et qu’il devait mourir musulman.
Je ressentais un combat spirituel. Dieu nous demandait de nous tenir silencieux sans provocation. Veillant priant pour le salut de notre père.
Cette nuit là, lorsque je m’approchais de lui, le son de sa voix laissait percevoir des mots, des prières en arabe. Durant deux nuits mes sœurs non converties veillèrent sur lui.
Dieu nous donna une promesse comme une épée avec laquelle nous pouvions combattre. Cet encouragement fut dans le verset suivant :
« Le peuple qui vivait dans les ténèbres verra briller une grande lumière : la lumière resplendira sur ceux qui habitaient le pays dominé par d'épaisses ténèbres. »
Esaie 9 :1
Nous informèrent les frères et sœurs de cette belle promesse afin de voir sont accomplissement.
Mes sœurs fatiguées ne pouvaient veillez mon père ce soir là. Cette nuit fut pour moi la dernière avec mon père mais je ne le sus pas de suite.
Couché a ses coté je ne pouvais m’endormir alors je me suis mis à lui tenir la main , le serrer dans mes bras, lui parler.
Lui chuchoter à l’oreille combien il était important pour Dieu, et combien Dieu l’aimait.
Mais je voyais bien que sont état se détériorait au fur et a mesure des minutes qui s’écoulaient.
Alors dans ma détresse je criais à l’Eternel, et je lui demandais dans sa volonté de le reprendre ou de le guérir.
A cet instant j’ouvrir la Parole de Dieu et sa réponse fut claire aussi tranchante qu’une épée a double tranchants.
« Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort , que le jour de la naissance. Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d'aller dans une maison de festin; car c'est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur.»
Ecclésiaste 7 :1
A ce moment là il était 4h du matin et je savais qu’aujourd’hui mon père allez partir et que je ne le reverrai plus, enfin sur cette terre… Le moment fut si difficile que j’ai appelé mon petit frère afin de prier ensemble.
Il était couché sur son lit toujours présent, sa respiration était forte si forte que lorsque le matin venu sur les coups de 6 heures je voulu allais me reposer. Mon petit frère était présent ma grande sœur également, mon beau-frère musulman était la aussi, scrutant les derniers moments de vie de mon père pour commencer le rite funèbre musulman.
J’étais à l’étage et je l’entendais respirer dans un bruit de râle effrayant.
Je veux remercier Dieu car le bruit de respiration de mon père était si bruyant que je redescendis rapidement les escaliers, et j’assistais aux derniers souffles de mon père qui mourut dans nos bras.
Ce fut un moment inoubliable.
Mon père parti, seule l’enveloppe corporelle reposait sur son lit. Nous savions qu’il n’était plus temps de priez pour lui mais de remercier Dieu pour la force qui donnait à chacun.
C’est a ce moment la que mon beau frère commença a prier avec mon père. Mais mon père n’était plus ! il était 6h30
Mon père était-il sauvé ?
Je ne pouvais en être persuadé.
Alors je me mis à genou et avec larmes je demandais à Dieu de me montrer si mon père était au paradis ?
Le cancer des poumons se caractérise par une détresse respiratoire. Lorsque mon père respirait nous entendions l’eau qui obstruait ses bronches et qui le submergeait.
J’ouvris ma Bible et Dieu parla à travers sa parole dans le verset suivant :
« Les eaux ont inondé ma tête; Je disais : Je suis perdu ! J'ai invoqué ton nom, ô Eternel, Du fond de la fosse. Tu as entendu ma voix : Ne ferme pas l'oreille à mes soupirs, à mes cris ! Au jour où je t'ai invoqué, tu t'es approché, Tu as dit : Ne crains pas! Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, Tu as racheté ma vie.
Lamentations de Jérémie 3 :54-58
Mon père a vécu toute sa vie dans la foi musulmane, la Bible dit que la patience de Dieu est notre salut.
Ne désespérez pas frères et sœurs, Jésus a sauvé le brigand sur la croix il lui a dit :
je te le dis aujourd’hui tu seras avec moi au paradis
Luc 23:43
"les promesses de Dieu sont oui et Amen."
"Dieu à sauvé mon père au dernier instant !"
Si Dieu l'a fait pour mon père il peut également le faire pour chacun de vous !
Je suis certain de revoir mon père dans l’éternité, tous les membres de ma famille ne sont pas encore sauvés mais Jésus va le faire. Comment ? Je ne sais, ...
...mais la foi viens de ce que l’on entend et ce que l’on entend viens de la parole de Dieu.
La mort a été vaincue sur la croix ainsi que tous ce qui pouvait dominer sur nous, de la crainte au doute, du péché à la malédiction.
La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
1Corinthiens 15:55